Les Pionniers du Westermarck

L'Avenue des Roses était le hâvre des prostituées de Tarantia. Cette partie de la capitale de l'Aquilonie abritait quarante neuf des cinquante trois bordels de Tarantia. La plupart des bâtiments ici se mélangeaient et communiquaient entre eux, créant sur trois étages, un réseau de ruelles étroites et tortueuses.

L'étroitesse des venelles et des passages créait une atmosphère glauque et oppressante, de ténèbres perpétuelles, ponctuées par la lueur de torches ou de lanternes, éclairant l'entrée des maisons de joie, devant lesquelles déambulaient les prostituées, tels des fantômes en cette nuit obscure.

Un crachin humide et désagréable tombait du ciel et rendait les pavés jonchés de détritus gras et glissants. Bien vite, un bruit de pas précipités, dérapant parfois sur le sol luisant, se fit entendre et deux silhouettes sombres apparurent au détour d'un paté de maisons, courant à toute allure, poursuivis par une horde d'hommes hostiles criant à leur égard des injures et des invectives, et brandissant au dessus de leurs têtes toutes sortes d'armes improvisées.

- A mort ! A mort ! criaient les uns.
- On va les avoir ! criaient les autres.
- Ils sont coincés !

En effet, les deux hommes, qui couraient, poursuivis par les autres, durent se rendre à l'évidence. La ruelle qu'ils avaient empruntés au hasard du dédale, s'avéra être un cul-de-sac. Une porte close éclairée par une lanterne leur barra le chemin. De chaque côté, de solides murs de pierre semblaient se refermer sur eux. Le plus petit des deux hommes décrocha la lampe et d'un ample mouvement la lança devant leurs poursuivants. Devant le jaillissement de flammes qui leur barrait soudain la route, ils refluèrent, mais il était évident qu'ils n'étaient pas près de renoncer.

Pendant ce temps, le plus grand, un géant par la taille et la carrure, tentait d'enfoncer la porte.
- Mmmpf ! Rien à faire ! dit-il, cette porte est aussi solide qu'un roc...

A peine eut-il commencé à perdre espoir que la porte s'ouvrit d'elle-même.

Un joli visage de femme apparut.
- Que se passe-t-il ? Quel est ce tintamarre ?

Sans attendre, le géant repoussa la fille vers l'intérieur et suivi de près par son compagnon, ils pénétrèrent tous deux dans une vaste pièce...

Se retournant vers la porte sans prendre le temps d'examiner les lieux, les deux hommes repoussèrent le loquet et condamnèrent l'accès qu'ils venaient d'emprunter.

Ils se retournèrent...



[HRP]

Mes hommages, belles dames

Permettez-moi de me présenter séance tenante, comme il sied.... Ah, au diable ces langages compliqués. Je suis Cimmérien, et ces formulations compliquées ne sont pas pratiquées chez moi. J'irai donc droit au but.

Je me nomme Fearghal, Capitaine de Fort Thandara. Je contribue, avec mes autres Capitaines Killian et Zenzila, à la protection et au bien-être d'un petit groupe de personnes, qu'on appelle LES PIONNIERS DU WESTERMARCK

Les Pionniers du Westermarck forment une guilde RP pour le jeu Age of Conan. Venez donc y jeter un coup d'œil, votre visite sera la bienvenue. Notre accent est mis sur l'ambiance. L'ambiance entre joueurs bien entendu, nous nous entendons à merveille, mais aussi l'ambiance toute particulière des œuvres de Robert E. Howard, à qui nous devons Conan.

Je salue bien bas les Douceurs d'Hyboria. Vous nous changez de ces groupes qui ne pensent qu'à piller et tuer. Votre subtilité est la bienvenue !

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Le sol glissait comme s'il était recouvert d'algues et pourtant doté d'un plus grand équilibre il dépassait son camarade Fearghal. Les hommes étaient trop sur leurs talons pour espérer les semer alors l'idée était de tourner, tourner et tourner encore dans les rues en espérant quitter leur champ de vision.

Ils se retrouvèrent, comme il le pressentait, dans un cul de sac, piégés comme des rats. Ne voulant se rendre à l'évidence, le rôdeur, décrocha la lanterne qui pendait au dessus d'une porte et la lança vers ses ennemis dans l'espoir d'en brulait un, en vain. Fearghal, lui, tentait d'enfoncer la porte.

- Mmmpf ! Rien à faire ! dit-il, cette porte est aussi solide qu'un roc...

Killian regardait avec inquiétude les hommes armés qui tentaient de franchir le mur de feu lorsque un bruit de loquet lui fit faire demi-tour. La porte s'était ouverte. Sans chercher à comprendre comment, il courra derrière Fearghal et le poussa de toute ses forces à l'intérieur. Ensuite il pivota pour fermer le verrou derrière lui. Une femme semblait être leur sauveur...

Roussika faisait le guet comme à son habitude sur le toit d'une des maisons des Douceurs d'Hyboria quand elle vit soudain deux ombres poursuivies par moult guerriers féroces. Elle n'arrivait pas à distinguer leur visage, juste les silhouettes, une grande et une plus petite. Elle s'appretait à tirer une de ses flèches sur celui qui semblait être le chef des poursuivants quand une des ombres pris une lampe et l'envoya sur le groupe. Les flammes les ralentirent et elle vit soudain la porte de la dernière maison s'ouvrir, une de ses soeurs avait dû prendre sur elle pour faire rentrer ses deux inconnus.

Roussika sans perdre un instant se faufila dans l'oculus du toit et remis la grille derrière elle, puis descendit l'escalier jusqu'au premier étage toujours en silence, elle se cacha derrière l'un des piliers et regarda la scène, sa soeur était là devant deux hommes. Roussika avait en mire le plus grand des deux sans que celui-ci s'en rendent compte, mais elle ne pouvait tirer sans un ordre, un seul geste de sa soeur et le plus grand tomberait comme une mouche une flèche en plein coeur, elle aurait le temps de tuer le second sans qu'il puisse prendre une arme quelconque tant sa dextérité était grande. Elle attendait que sa soeur parle...

[HRP] Bienvenue sur le forum à vous deux, je suis contente de voir qu'il n'y aura pas que des killers dans ce jeu [/HRP]

"je ne serai qu'une éclaireuse cimmérienne aux ordres de la matriarche, je défendrai mes soeurs comme il se doit contre tous les hommes qui emploieront la violence et tueront et violeront les femmes sans un pet de regret. Tout homme se comportant de façon irrespectueuse envers mes soeurs sera transpercé d'une de mes flèches ! J'espère que vous n'en ferez pas partie et que nos portes vous seront grandes ouvertes. Nous sauront être gentilles avec les hommes qui nous porteront aucun préjudice mais attention nos poisons sont redoutables contre les traitres ! Nous nous tiendrons toujours sur nos gardes, notre expérience des hommes nous a rendu très méfiantes. Vous bougez un seul doigt vers une arme et la corde de mon arc se tend, si votre doigt va dans une autre direction que votre arme peut-être que ce sera la corde d'un de mes sous-vêtements qui se détendra, que ce soit clair entre nous !"

[HRP] Humour, role-play et bonne ambiance, voilà les bases d'un jeu de roles pour moi, je suis heureuse que vous pensiez de même, à bientôt dans le jeu, pour l'instant je n'ai toujours pas le pass pour la beta, alors on ne se verra IG que peut-être fin mai, je souhaite longue vie à votre guilde, vous les Pionniers de Westermarck

Kissou, Roussika [/HRP]

S'ébrouant tel un animal pour se débarrasser des gouttes de pluie qui trempaient sa coiffure en bataille, le géant porta son regard d'un bleu profond sur les formes douces de la fille qui était devant lui. Ses yeux la détaillèrent avec une admiration non voilée, elle qui l'était si peu ! Pourtant par ce geste, il n'y avait aucune trace d'irrespect, ni de goujaterie, non, c'était simplement la marque brute de l'admiration d'un être envers un beau spécimen de son espèce. Un homme civilisé se serait confondu en excuses, débitant un flot inutile de paroles, dont il ne penserait pas la moitié. Pas lui. Car il n'était pas civilisé,, de même que son compagnon.

C'étaient tous deux des Barbares, de toute évidence. Leur grande taille, déjà, faisait d'eux des géants parmi les hommes, surtout le plus grand, aux yeux bleus. Leurs cheveux noirs indiquaient qu'ils n'étaient ni AEsirs, ni Vanirs, dont les rares représentants en Aquilonie se montraient aussi ripailleurs et grossiers que les rumeurs le disaient. Au contraire, il y avait quelque chose de plus sombre et mélancolique, même, dans les traits de ces deux visages.

Celui qui avait ces magnifiques yeux bleus dont la fille pouvait difficilement se détacher avait un beau visage. Malgré la barbe naissante, la mâchoire volontaire et carrée et la stature imposante, il inspirait la confiance et la sympathie. Imposant, il l'était certainement, avec ses deux mètres et ses épaules larges. Il portait une tenue étrange et déplacée pour le quartier où il se trouvait. Loin de porter des vêtements légers de lin et de velours, comme de simples citadins, il était vêtu d'un pantalon de cuir souple, montrant des traces d'usure, des bottes de fourrure trempées qui lui montaient aux genoux, et une chemise en peau de daim, échancrée sur sa poitrine musculeuse. Une épaisse ceinture de cuir lui entourait la taille et un grand poignard de chasse y était glissé, dans son fourreau. Une grande épée était logée dans son fourreau, à son dos, retenue par une lanière qui lui barrait le torse. Seul le pommeau et la poignée d'or argenté étaient visibles, ainsi que la grosse gemme rouge qui y était enchâssée.

Tout cela, elle l'avait noté distraitement. Elle n'avait pas quitté ses yeux. Il lui sourit. Il était jeune, se dit-elle, vingt-cinq à vingt-sept ans.

- Pardonne-nous de nous imposer, la fille, dit-il d'une voix grave mais douce à la fois. "Mais nos amis là-dehors nous préparent un accueil moins charmant que le tien. Je m'appelle Fearghal, et mon compagnon, lui, se nomme Killian. Es-tu la maîtresse des lieux ?"

Killian se redressa à son tour en secouant la tête pour chasser les gouttes qui perlaient au bout de ses mèches couleur ébène. Cimmérien comme son camarade il regarda la belle femme qui se présentait à lui avec un étonnement et une admiration mal dissimulée.

Ce second personnage, portant un arc en bandoulière était aussi d'une belle taille quoique plus petit par rapport à son géant d'ami. Il était moins rayonnant, ses yeux, dont la couleur allait du vert au noisette, étaient à moitiés dissimulés par une tignasses de cheveux sombres. Sa peau était tannée par le soleil montagnard et son visage était obscurcit par une barbe de plusieurs semaines déjà qui se séparait en deux petites tresses au bout de son menton. Il était sensiblement vêtu de la même manière que son camarade mais en plus foncé. De son dos dépassait un carquois rempli de flèches à l'empennage blanc et à sa ceinture était glissée une petite hache de bucheron tachée de sang.

Il resta un peu en retrait, les mains loin de ses armes, ses yeux de chasseurs s'habituant à l'obscurité rapidement.

- Ils vont taper à la porte, déclara-t-il d'un ton monotone sans révérence, ses yeux continuant de scruter la pièce.

Soudain, levant les yeux, il croisa le regard d'une belle jeune femme rousse, la corde de son arc prête à libérer un trait fatal. Sans ciller ni dégainer ses armes, il plongea ses yeux pénétrants dans les siens, attendant une réaction.

La lourde porte trembla dans un grand vacarme...

Roussika se demandait se qu'attendait sa soeur pour répondre aux deux inconnus, son arc toujours bandé en direction du plus grand.

Les deux hommes n'étaient certainement pas des Vanirs de Vanaheim comme elle, fille d'Heimdul et ses loups de Bragi qui étaient tous roux de naissance, ni même d'Asgard dont les Aesirs étaient tous blonds. Non ces deux hommes ressemblaient plus à Conan ce barbare qui avait tué son père lors d'un combat contre les Aesirs, elle se demandait d'ailleurs pourquoi ce Conan qui venait d'une autre région s'était battu auprès de ces derniers pour vaincre les Vanirs. Sa colère devint grande quand elle vit ces têtes brunes et la corde de son arc se tendit un peu plus mais...

Son regard croisa celui du plus petit des deux hommes. C'était impossible, comment l'avait-il repérée ? C'était un éclaireur de toute évidence pour avoir de tels yeux de lynx, c'est vrai qu'elle aurait pu se rendre furtive, don qu'elle avait eu après des mois et des mois d'entrainement, mais là les circonstances ne s'y prêtaient pas vraiment, deux hommes ne lui faisaient pas peur. Mais elle n'arrivait plus à détacher son regard de celui de l'homme à la barbe tressée.

Son bras commençait à trembler par l'effort et elle dut détendre la corde pour éviter que la flèche parte sans l'ordre attendu, elle baissa son arc tout en gardant la hampe de la flèche sur le corps de l'arc et la corde dans l'encoche, son regard vert clair toujours plongé dans les yeux de plus en plus grands, lui semblait-il, du plus petit des deux, tellement grands qu'elle cru voir du vert-noisette.

Elle entendit les deux hommes parler à sa soeur quand on frappa à la porte... mais pourquoi sa soeur ne répondait toujours pas ? Elle n'avait pas encore assez d'expérience pour employer la télépathie, sa soeur était-elle tétanisée ?

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Eh bien ?

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[HRP]

Euh... ça sent le Roussi ?

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Son bras droit commençait à lui lancer quand elle aperçut la silhouette de Kaliena, même encapuchonnée, elle pouvait reconnaitre Kaliena de loin. Cette dernière lui fit signe de baisser son arc, elle pouvait enfin se reposer tout en gardant l'oeil bien ouvert sur les deux inconnus.

[HRP] Ne t'inquiète pas Kaliena, on a tous plus ou moins eu des problèmes (de coeur ou de santé) dans notre vie et moi tu penses qu'à 46 ans j'en ai connus tu peux me croire, remets-toi bien de tes soucis en tout cas !

Bisous

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(voix caverneuse : "Excuses acceptées, Capitaine Needa") Non, trève de plaisanteries. Bien évidement je comprends parfaitement que les aléas de la vie vous empêchent d'être présents plus souvent. Et puis, il n'est pas de mon ressort de critiquer quoi que ce soit.

[/HRP]

Une silhouette gracile apparut de derrière l'une des colonnes. Une femme assurément, bien qu'elle portait une capuche et qu'un masque cachait son visage. D'une voix et d'un geste autoritaires, elle renvoya la fille qui avait ouvert aux deux barbares, avant de faire un geste d'apaisement vers l'autre fille qui les pointait de son arbalète, assise dans le magnifique escalier.

- Messires, alors racontez moi ce qui ce passe

Fearghal essaya de percer du regard le masque qui lui faisait face. Il répondit, néanmoins, d'une voix calme et posée.

- Je suis Fearghal le Cimmérien, fils de Braiden, du clan de l'Aurochs, Capitaine de Fort Thandara. J'ai cru comprendre que tu étais la maîtresse de ces lieux. Pardonne notre intrusion, mon ami et moi n'avons pas pour habitude de nous introduire chez une noble dame sans sa permission. Si nous sommes ici, c'est purement par accident. Les gens qui nous poursuivent, là-dehors, ont une dent contre nous, pour diverses raisons qu'il est peu pratique d'expliquer ainsi. Peut-être que si tu recevais dans un lieu plus adéquat pour parler, nous pourrions t'expliquer notre aventure.

Toujours silencieuse, car elle ne parle que si on lui en donne l'ordre, Roussika descendit les marches. Quand elle entendit le mot "coupe" dans la bouche de Kaliena elle se demanda si celle-ci avait préparé la coupe spéciale pour les hommes ou n'était-ce qu'une boisson ordinaire ? Allait-elle les empoisonner sans savoir ce qu'ils avaient à dire ? Surement effrayés par les guerriers dehors qui cognaient toujours à la porte résistante, les deux hommes n'avaient pas l'air d'être inamicaux, mais Roussika se devait de rester sur ses gardes et une fois la porte passée elle la referma et resta devant alors que sa soeur et les deux hommes s'approchaient de la longue table au milieu de la pièce. Les bras croisés et le pied droit en appuis sur la porte, elle était tout de même prête à prendre son arc à la vitesse de l'éclair, elle était certainement la plus rapide des éclaireuses. Elle tendit l'oreille pour écouter ce qu'avaient à dire les deux hommes et surtout savoir pourquoi on les poursuivait ainsi et qui était ce "on" ?

Le ténébreux Killian finit par détacher son regard de la belle rousse qui pointait son dard vers lui lorsqu'une ombre se faufila vers eux sans qu'ils ne la ressente. Ses cheveux continuaient de gouter sur son armure trempée et il toisa la forme féline en face de lui, seuls ses yeux étaient visibles mais on devinait des courbes athlétique sous ses riches vêtements.

- Messires, alors racontez moi ce qui ce passe

Son camarade se présenta et expliqua la situation. Comme la culture cimmérienne le voulait, Killian se présenta à son tour, par fierté.

-Je suis Killian, fils d'Asdralf, Capitaine du Fort Thandara...

Avant qu'il ne puisse continuer, un autre fracas se fit entendre contre la porte et la créature gracile continua.

-Entrez donc et prenez une coupe.

Le trappeur ignora ses armes et suivit la femme dans le salon richement orné. Il jeta un regard en arrière et vit alors celle qui les surveillait au grand jour. Une beauté à la crinière rouge, des bras finement sculptés et des formes charnues. Il lui adressa un mince sourire et rejoint son camarade dans la salle. Suffisamment désaltéré par la pluie il entama le récit. Sa voix était profonde et légèrement rocailleuse t par son langage on devinait que la diplomatie et l'art du bien-parler n'était pas sa discipline favorite, plutôt authentique.

-Nous buvions un hydromel avec mon ami dans une taverne à quelques rues d'ici lorsqu'un groupe est entré. Juste à côté de nous, ces chiens de royalistes ont commencé à médire sur la Cimmerie et sur notre bon roi Conan. Il a pas fallut de beaucoup pour nous faire bouillir et la bagarre s'est déclarée. Fearghal a fracassé le crane d'un des leurs contre le bar et j'ai brisé le cou d'un autre. En troupe et armés, on a déguerpi de la taverne avec ces gardes aux trousses jusqu'à atterri par hasard dans ce lieu...bien fréquenté.

Il esquissa un charmant sourire sur ce dernier mot.

Tout comme son compagnon, le géant alla s'asseoir à la grande table qui trônait au centre de la pièce. Comme la pièce qu'ils avaient pu voir, celle-ci aussi était décorée avec faste et goût. Le Cimmérien étendit ses longues jambes sous la table et s'appuya avec indolence contre le dossier de sa chaise sculptée Le bois craqua légèrement.

Il sourit à la dernière remarque de son ami et se retourna un instant sur sa chaise pour adresser un sourire à la belle rousse qui restait adossée à la porte. Elle lui rappelait Katagena, une amie qui les avait rejoints au Thandara, pour partager leur existence.

- Tu ne viens pas t'asseoir avec nous ? Ni Killian, ni moi ne te ferons de mal, tu sais. Tu ne dois pas avoir peur de nous. Ce disant, il recula une chaise et invita la fille d'un geste, à venir s'y asseoir.

Roussika avait bien entendu ce qu'avait dit les deux hommes, mais elle ne devait pas parler tant que sa soeur ne le lui avait pas permis, ni s'asseoir d'ailleurs, pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait car Roussika bien que bonne éclaireuse aimait aussi faire la fête et boire de temps en temps, souvent ça lui permettait de mieux se concentrer sur ses cibles quand elle avait la tête qui tournait.

Et puis si cet homme pensait qu'elle avait peur de lui, il se trompait de beaucoup, son seul objectif c'était de protéger ses soeurs jusqu'à la mort, tant que sa soeur Kaliena était en danger potentiel elle resterait là appuyée contre la porte.

Elle rit à gorge déployée, découvrant des dents incroyablement blanches et fit signe de la tête qu'elle ne pouvait dire mots pour l'instant.

[HRP]Bonjour à tous, en ce moment il y a une nouvelle extension sur DAOC alors j'y suis un peu plus souvent pour l'essayer et peut-être un peu moins sur le forum, mais je jette un coup d'oeil de temps en temps ! Espérons que le jeu sorte en France fin mai, dans PC Jeux ils n'ont pas l'air convaincu de la sortie en France à l'heure dite. J'espère qu'ils se trompent. A bientot ! Roussika[/HRP]